Hello :)
Je participe à un concours de fanfictions Harry Potter et j'ai besoin de vos votes ! Si vous avez le temps, ça me ferait vraiment plaisir : http://short-edition.com/oeuvre/nouvelles/bienvenue-a-la-gazette-du-sorcier.
Merci d'avance, bisous bisous !
Amy-El Writing
Bienvenue à vous tous ! Ici, je partagerais avec vous ma passion d'écrire, en espérant que vous apprécierais ce que j'ai à raconter. Je serais ravie d'avoir vos avis et vos conseils, car il est primordial de toujours chercher à se dépasser soi-même, et à se perfectionner. Or quoi de mieux que le regard objectif d'autrui ? Merci de votre visite,je vous laisse avec mes mots...
lundi 8 juin 2015
samedi 18 avril 2015
Ils sont arrivés !
Et oui, ils sont tout beau tout frais ! On vient de recevoir les exemplaires de "Confessions", tout juste sortis de l'imprimeur. C'est le deuxième recueil d'Entrou'vert où se trouve ma nouvelle "Un job inavouable" et c'est juste une immense fierté ! Ils sont en vente sur certains sites des auteurs qui ont participé :)
Voici les liens Booknode et Facebook pour plus d'informations !
http://booknode.com/confessions_01576084
https://www.facebook.com/RecueilConfessions?fref=ts
Voici les liens Booknode et Facebook pour plus d'informations !
http://booknode.com/confessions_01576084
https://www.facebook.com/RecueilConfessions?fref=ts
jeudi 8 janvier 2015
JeSuisCharlie
Aujourd'hui est une journée noire pour la France et pour nous tous. Nos cœurs sont tristes, mais ces tragiques événements doivent nous donner la force de nous battre toujours plus fort, non par la violence et la haine, mais par nos mots et nos voix.
"Je préfère mourir debout que vivre à genoux" - Charb
Ils ont voulu tué Charlie Hebdo, ils l'ont rendu immortel. R.I.P. De tout cœur avec les victimes, les familles, les amis. Ils ont tué douze de nos concitoyens, et en faisant cela, il ont blessé la France.
"Je préfère mourir debout que vivre à genoux" - Charb
Ils ont voulu tué Charlie Hebdo, ils l'ont rendu immortel. R.I.P. De tout cœur avec les victimes, les familles, les amis. Ils ont tué douze de nos concitoyens, et en faisant cela, il ont blessé la France.
dimanche 2 novembre 2014
En cours de réalisation...
C'est avec plaisir que je vous annonce la préparation du deuxième recueil de nouvelles d'Entrou'vert, auquel j'ai à nouveau eu la chance de participer :) Le projet avance bien et vous serez vite tenu au courant de sa sortie !
Bises à tous :)
Bises à tous :)
dimanche 3 août 2014
Pandore
Bonjour à tous !
C'est avec un immense bonheur que je vous fais part de la sortie du recueil collectif Pandore, qui contient ma nouvelle "De l'autre côté du livre", publié en auto-édition avec mes amies d'Entrou'vert.
Vous pourrez obtenir plus d'informations sur la page facebook : https://www.facebook.com/pages/Entrouvert/493050454138925?fref=ts
Ou sur le site :
http://entrouvert.e-monsite.com/
Je vous laisse découvrir cet univers, que nous partageons avec le plus grand plaisir ;)
C'est avec un immense bonheur que je vous fais part de la sortie du recueil collectif Pandore, qui contient ma nouvelle "De l'autre côté du livre", publié en auto-édition avec mes amies d'Entrou'vert.
Vous pourrez obtenir plus d'informations sur la page facebook : https://www.facebook.com/pages/Entrouvert/493050454138925?fref=ts
Ou sur le site :
http://entrouvert.e-monsite.com/
Je vous laisse découvrir cet univers, que nous partageons avec le plus grand plaisir ;)
lundi 6 janvier 2014
Avis "Damnation" !
"Dix auteurs, dix destins différents regroupés autour d'un même thème... Le paranormal...
Autant d'histoires inquiétantes et terrifiantes que vous proposent de découvrir "Damnations"...
Le monde tel que vous le connaissez regorge de mystères...
Vous ne le verrez plus jamais de la même manière..."
"A chaque écrit son mal, à chaque être sa malédiction"
A tous ceux d'entre vous qui possèdent un compte facebook, je vous invite à aimer la page "Damnation", dont voici le lien --> https://www.facebook.com/Damnations.recueilparanormal?notif_t=fbpage_fan_invite
C'est un recueil de nouvelles sur le thème du paranormal. J'ai eu l'immense plaisir de faire partie de cette super aventure en tant que jury et j'ai vraiment frissonné en lisant les travaux de ces excellents auteurs.
Je vous invite tous à découvrir la page qui vous tiendra au courant de l'avancée dans la création du recueil :)
Alors likez ! ;)
mardi 2 juillet 2013
I Walked Across The Universe
I.
Sbaf
!
La
gifle est partie.
Maintenant il est trop tard.
II.
Je me suis assoupie. Mon esprit
vagabonde. Je rêve d'un monde meilleur.
Un cri me réveille.
Un cri de femme.
Des bruits de coups, des
pleurs, des grognements de rage.
Je me bouche les oreilles. Je
murmure une mélodie pour m'évader.
« I
walked across the universe »
III.
La femme me regarde.
J'ai l'impression qu'elle veut
me bouffer. Ses yeux perçants semblent me pénétrer, violer mon
esprit.
Pourquoi suis-je ici ?
La femme parle. Je ne comprend
rien. Ma vue se floute.
Néant.
IV.
Je me réveille. Allongée sur
un matelas de fortune, à même le sol, je reprend lentement
conscience de ce qui m'entoure.
J'aimerai me rendormir. Je suis
si fatiguée !
Mais pas moyen d'être
tranquille. D'autres personnes ont rejoint la femme. On me presse de
questions.
Qui était-il ? Était-ce
fréquent ?
Je ne comprend pas. De quoi me
parle-t-on ? Où est ma mère ? Je veux la voir.
Maintenant je me rappelle. Ils
veulent que je leur raconte la nuit précédente, cette nuit de
cauchemar.
J'ouvre la bouche, tout le
monde se tait.
V.
C'était assez fréquent, dès
qu'il buvait en fait. Ma mère n'a jamais rien dit. Jusqu'au jour où
la violence faillit la tuer.
De ma chambre, j'entendais tout
: les cris, les bruits de coups, les pleurs.
Il n'a jamais levé la main sur
moi, mais j'ai quand même énormément souffert.
Savez-vous ce que c'est que
d'écouter votre mère mourir à petit feu sans ne rien pouvoir faire
?
Quelle horreur que de se sentir
impuissante ! Combien de fois les larmes de rage et de frustration
ont-elles saisi ma gorge ? Combien de fois ai-je voulu m'enfuir, vers
un monde où la violence n'est pas toute puissante ?
« Soul
in peace, heart in love »
Désormais, mes rêves
utopiques me hantent. Mon cœur plein d'espoir est maintenant vide.
VI.
Ce soir de cauchemar fut le
dernier d'une interminable série. Ce soir où, dans un dernier accès
de désespoir, ma mère a tenu tête à mon père pour la dernière
fois.
Elle l'a giflé, comme en
réponse à toutes ces années de douleur. Ce fut aussi la pire nuit
de sa vie.
Ce soir-là, il lui fit
connaître toute la souffrance du monde : violences physiques,
verbales, et une conclusion par le viol.
Ce soir-là aussi où, ne
pouvant plus supporter cette situation infâme, j'ai saisi le
téléphone et, avec tout le courage qui m'habitait à ce moment-là,
j'ai appelé la police pour la première fois.
Voilà comment nous en sommes
arrivé là...
VII.
Un père en prison, une mère
inconsciente à l'hôpital. Je suis seule désormais.
Au tribunal, mon père fut
jugé.
Avait-il frappé sa fille ?
Non, disait-il, il avait des
principes.
Qu'il ne me fasse pas rire avec
ses principes à la con. Cet homme pourri jusqu'à la moelle n'avait
jamais eu une once d'amour-propre.
Il avait réduit en miettes
l'existence de ma mère, et par la même occasion, une partie de la
mienne.
On m'a envoyé en institut
spécialisé. J'aurais pu enfin y trouver une place, un substitut de
famille, loin de la violence. Mais le cauchemar continua encore
pendant ces années-là.
Je devins une vraie furie,
frappant à la moindre parole déplacée, les autres comme moi-même.
Le traumatisme de mon enfance
était tel qu'il semblait ancré en moi pour toujours.
Je ne voulais qu'une seule
chose, c'était m'enfuir loin de tout ça, retrouver mes rêves
d'enfant.
« Fly
like a bird, in a infinite sky »
À la fin de mes années de
pensionnat, j'étais majeure et mon cœur débordait de sentiments
contradictoires.
Je n'avais plus eu de nouvelles
de ma mère. Je ne savais même pas si elle était encore en vie.
Avec les quelques amis qu'il me
restait, nous commençâmes notre longue chute vers les enfers.
Cigarettes, alcools, drogues,
violence. Répertoriés délinquants, la haine de la vie nous collait
à la peau. Notre vieux squat délabré suffisait à peine à nous
servir de toit.
« I'm
waiting for paradise »
VIII.
Je grattais distraitement les
cordes usées de ma vieille guitare. Après toutes ces années de
souffrances et d'entraves, je n'avais pas oublié ces paroles qui me
tenait à cœur, il y a une éternité de cela.
« I
walked across the universe
Soul in peace, heart in love
Fly like a bird, in a infinite
sky
I'm waiting for paradise »
Dans mon cœur déchiré, je ne
cessais de rêver à une terre promise.
Mais je perdais petit à petit
le fil d'espoir qu'il me restait. Plus je tombais, plus il était dur
de me relever.
La drogue était devenue ma
nourriture, la violence mon addiction.
Il me semblait bien loin le
temps où je me refusais à penser qu'il existait sur cette terre des
personnes telles que mon père. Et voilà que j'étais pire que lui !
IX.
J'attendais.
X.
J'attendais quelqu'un qui me
sortirait de là. Une main salutaire qui me tirerait à nouveau vers
le haut.
Je voulais revoir la lumière.
Ne plus chuter interminablement vers l'obscurité.
L'espoir
qui semblait m'avoir quitté n'était en réalité jamais parti.
C'était la seule chose qui me maintenait en vie, en même temps
qu'il me rongeait le cœur. Il devenait ma drogue la plus puissante.
Plus que l'alcool, le shit
ou l'ecstasy.
Je devenais dépendante, de mes
rêves et de la pensée qu'il existait une issue.
Je me jurais que même si cela
ne dépendait que de moi, je sortirais de cet enfer.
XI.
Il semble que lorsque l'on
gagne quelque chose, on doive en perdre aussi en retour.
J'avais acquis l'ambition de
réussir, mais je perdais peu à peu les personnes de mon entourage.
Ils étaient perdus, eux. Ils
ne souhaitaient pas un échappatoire. Ils s'éloignèrent de moi, qui
avait retrouvé la rage de vivre... et de survivre.
Je cherchais désespérément
de l'aide, une épaule sur laquelle m'appuyer.
Je voulais une maison, un
travail. Mais ce que je désirais le plus ardemment était de sortir
de ma dépendance. Elle me rongeais peu à peu de l'intérieur, telle
une bête infiltrée dans mes entrailles.
Je voulais voir ma mère, avoir
la preuve qu'elle était en vie. On m'avait éloigné d'elle, des
années durant, à l'époque où la violence faisait partie de moi.
Désormais, je ne la supportais
plus. Voir une main levée sur quelqu'un me rendait malade. Les voix
et les cris des personnes qui aient soufferts de mes coups me
hantaient.
« I
walked across the universe
Soul in peace, heart in love
Fly like a bird, in a infinite
sky
I'm waiting for paradise »
Paradis. Ce mot avait comme un
goût nouveau dans ma bouche. Je redécouvrais des saveurs oubliées.
Les cauchemars me quittaient.
Les rêves réapparaissaient petit à petit. Une nouvelle force
grandissait en moi : l'amour de la vie.
Je mis tous les moyens à ma
disposition pour sortir de là. Enfin, je bougeais. J'avais
l'impression d'avoir été enfermée, immobilisée pendant un temps
qui me paraissait incertain.
Y arriverais-je ?
Le doute m'envahissait parfois.
J'avais peur.
XII.
Pendant des mois je l'ai
cherché. J'ai parcouru la ville pour la retrouver.
Mon passé était un obstacle à
ma détermination. Les gens m'évitaient. J'étais devenue une paria,
comme si mon crime était d'avoir trahi ma propre humanité.
J'avais perdu la confiance de
la société, cette société que j'avais haï tant de fois et dont
je désirais le pardon désormais.
La solitude me hantait.
XIII.
Je me sentais pitoyable.
Je marchais dans la rue. Le
froid m'envahissait au travers de mes vêtements miteux. La neige ne
tarderait pas à tomber.
Le désespoir me gagnait de
nouveau, chaque jour un peu plus que le précédent. Depuis des mois,
j'avais tout tenté pour sortir de cet enfer. Mais il semblait que
j'étais condamné. Je tournais en rond.
Je serrais les pans de mon
vieux manteau. Les larmes qui coulaient gelaient presque sur mes
joues.
Il ne me restait qu'une
solution... la fin de toutes choses.
Cette fois, j'irais au bout de
mes convictions. Qui me regretterais ? Je n'avais plus personne.
« Qui es-tu ? Pourquoi tu
pleures ? »
La petite voix qui parla
résonna comme un douce mélodie. Un son guilleret de clochette dans
un silence de mort. Une main avait agrippée le derrière de mon
manteau. Son propriétaire ne devait pas avoir plus de sept ans. Il
était si mignon et si familier que mes pensées suicidaires
m'abandonnèrent instantanément.
« Tu ressembles à ma
maman... »
Il me sembla alors que mon cœur
s'arrêtait.
Évidemment...
Je n'avais besoin d'aucune
preuve, je la sentais au plus profond de moi, cette vérité
éclatante comme un soleil.
« Ma maman, elle m'a dit
que ma grande sœur lui ressemblait, c'est toi ? »
« Oui... Oui c'est
moi... »
Il m'attrapa de ses petits bras
et me serra très fort.
« Viens... Maman
t'attend. »
Cet enfant-là était né de la
souffrance et l'horreur, mais il apportait joie et espoir à mon cœur
meurtri. Mon petit frère.
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